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Jean-Christophe Rosaz est diplômé du CNSM de Lyon et de l’Ecole Normale de Musique de Paris Alfred Cortot (musique de film). Il a écrit un certain nombre de chants liturgiques en collaboration avec des auteurs tels que Claude Bernard, Thierry de Coninck, Maurice Coste, Jean-Claude Crivelli, Lucien Deiss, Pierre Gauffriau, Marie-Pierre Faure, Anne Lécu, Gertrude Miglietti, Jean-Yves Quellec, Didier Rimaud, Gérard Tracol ainsi qu’avec plusieurs moniales et moines. Son catalogue de musique sacrée comprend les Passions selon St Luc, St Marc et St Matthieu ainsi que les Vêpres du Puy. Il est dédité chez ACJ, ADF, Billaudot, Buchet-Chastel, Delatour France, Kinnor, Secli, Schola Cantorum (Suisse), Union Ste Cécile. « Il est heureux que des voix originales se fassent entendre dans le chant liturgique – ou à ses frontières. Et l’on se réjouit lorsqu’une telle voix propose des compositions accessibles à des groupes modestes ou à de plus grandes communautés, chantant à l’unisson ou à voix égales, avec ou sans accompagnement. Beaucoup apprécieront le ton modeste de la proposition, la liberté du rythme verbal, les couleurs modales et tonales, et, par-dessus tout, un certain esprit de méditation recueillie et de prière, à la fois personnelle et liturgique. » (préface de Joseph Gélineau au recueil Que nos voix s’élèvent.)

http://jeanchristopherosaz.eu
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Né à St Philbert de Grandlieu (Loire Atlantique) en 1946, Jean-Jo Roux est tombé tout petit dans la musique, mais c’est sans potion magique qu’il a fait toutes ses gammes, accordant harmonieusement une vocation d’enseignant, une passion pour la création :de nombreuses œuvres symphoniques, des cantates, oratorios et deux Requiem, ainsi que de nombreux chants liturgiques. Il interprète régulièrement son « Ave Maria », pour chœurs et orchestre au cours des différentes tournées de son orchestre.Il fut le fondateur d’une émission sur le chant choral du temps des radios « libres »,
Il créa l’Ensemble Ligeralis d’Avrillé qu’il dirigea pendant 10 ans et fut à l’origine du festival Anjou-Chorales. Il est aujourd’hui président de l’ACCREL, association regroupant les créateurs de musique religieuse. Mais son enfant chéri reste l’orchestre symphonique du lycée David d’Angers qu’il a créé en 1983. Tel Sisyphe, il modèle chaque année une nouvelle formation de 65 jeunes potaches âgés de 11 à 18 ans, avec le souci de préserver une qualité et un enthousiasme que les mélomanes angevins apprécient depuis longtemps. Et ils ne sont pas les seuls : cet orchestre s’est produit à Houston, New-York, Boston, Dallas, New-Orleans, Vienne, Copenhague, Prague, Montréal, Berlin, Budapest, Cracovie, Shanghai, Pékin et Bamako…Pour les 20 ans de son orchestre, il créera un Magnificat pour 150 choristes et les 80 musiciens le 13 décembre 2003 avant de préparer une grande tournée de concerts à Tokyo, Shanghaï et Pékin en juillet 2004.
Il a écrit de nombreuses musiques religieuses (enregistrées sur plusieurs CD), ainsi que des musiques symphoniques.

Un code pour communiquer : le langage ; un art qui touche les sens : la musique. Et pour donner une âme, la poésie. Le cœur entend bien cette trinité-là ! Sans un même code, pas d’échange ; avec une musique qui ennuie, pas d’attention ; avec une poésie incomprise, pas d’ouverture.

Soigner le tempo – souvent asynchrone entre ceux qui sont dans les murs et ceux qui sont au dehors. Écrire un chant comme si ceux de l’intérieur et ceux de l’extérieur l’entendaient avec les mêmes oreilles…
Le chrétien est dans ce monde, éclaboussé par ses vilénies, réjoui de ses victoires ; usant de son langage, aimant ses musiques, goûtant à sa poésie. Il est au milieu, au cœur de ce temps, sans choix possible, sauf de ne plus être. Le chant d’église s’applique à franchir ces distances entre le sacré, au-dedans, et l’action, les autres, au dehors. Lieu de rencontre, jamais à mi-chemin. Il n’est pas fait pour un petit cercle culturellement marqué à jamais, chantre assis d’un Dieu en mouvement ; il ne saurait encourager le malentendu entre le passé et le présent, sous le regard de celui qui Est. Mots et musiques d’aujourd’hui, pour les toucher tous…

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